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Présentation des tableaux moyenne tension

Présentation des tableaux moyenne tension


Présentation des tableaux moyenne tension


Les tableaux assurant l'alimentation en moyenne tension des transformateurs moyenne tension présentent comme des ensemble de cellules indépendantes, appelés unités fonctionnelles, constituées d'un assemblage de profilés standardisés et de compartiments cloisonnés par des tôles d'acier.

Les cellules constituant le tableau sont séparées les unes des autres par des cloisons et des tôles blindées afin de limiter la propagation de l'arc en cas de défaut interne. Cette séparation exclue le compartiment jeu de barres, dans lequel sont logées les barres principales qui relient toutes les unités fonctionnelles.

La cellule débrochable est équipée d'un appareil de connexion dans notre cas c'est un Disjoncteur. En plus de leur rôle de protection et /ou de commutation, les appareils débrochables peuvent être enlevé de l'appareillage sous enveloppe métallique et remis en place, même quand celui-ci est sous tension. En position "débroché", ils permettent d'établir une distance de sectionnement par rapport au circuit principal de l'unité fonctionnelle sous tension, permettant ainsi une continuité de service pendant les opérations de maintenance des autres cellules.


Composition d'une cellule débrochable :

Une cellule débrochable est constituée de 4 compartiments complètement séparés l'un de l'autre afin
d'amortir la propagation de l'arc électrique en cas de défaut :


1 – Compartiment appareil : Partie dans laquelle est logé l'appareil débrochable de connexion
(disjoncteur).

2 – Compartiment jeu de barres : le jeu de barres principal de la cellule est implanté au niveau de ce compartiment, qui contient aussi des traversées, des raccords de fixation des barres et des barres de
dérivation permettant la liaison avec l'appareil de connexion.

3 – Compartiment câble : les plages de raccordement des câbles, le sectionneur et le circuit de mise à la terre sont implantés au niveau de ce compartiment. Les transformateurs de courant peuvent aussi y prendre place avec toutes les barres en cuivre pour le raccordement entre les câbles d'alimentation, le sectionneur de mise à la terre et l'appareil de connexion.

4 – Compartiment basse tension : il s'agit d'un caisson destiné à loger les auxiliaires de contrôle
commande et de signalisation, relais de protection , IHM, synoptique ,mesure ect….


Figure 12 : Constitution d'une cellule Moyenne tension.


Etude détaillée d'une cellule Moyenne tension du transformateur MT/BT

Généralités : L’avènement des technologies numériques à base de microprocesseurs a
considérablement modifié les solutions utilisées pour la conception des plans de protection et 
contrôle commande. Ce chapitre présente les dernières évolutions et envisage quelques
perspectives d’avenir de ces fonctions de plus en plus complexes exploitées sur les réseaux MT.

La cellule Moyenne tension est responsable de la protection ainsi que la signalisation et la mesure des grandeurs du transformateur MT/BT La cellule  constituée du relais numérique multifonction ampèremétrique triphasé terre pour transfor mateur. 

exemple    relais numériques triphasés terre multicourbes de la série M de
MICROENERMICROELETTRICA SCIENTIFICA IM30/T

Les technologies des unités de protection MT 

Une unité de protection, ou relais MT, a pour mission :
  •  de surveiller en permanence les divers paramètres d’une partie d’un réseau (ligne, câble ou transformateur),
  •  d’agir en situation anormale,
  •  et de plus en plus de transmettre des informations pour l’exploitation du réseau.

Pour cela elle analyse les valeurs des grandeurs électriques qui lui sont fournies par les capteurs de mesure, et donne les ordres de fonctionnement aux circuits de déclenchement.

Longtemps limitées à la technologie électromécanique, les unités de protection MT connaissent aujourd’hui une évolution fondamentale avec l’utilisation des microprocesseurs.

Ainsi les matériels disponibles à ce jour reposent sur les trois technologies : électromécanique,
analogique et numérique. 

La plus ancienne est la technologie électromécanique, les relais sont simples et spécialisés (contrôle du courant, de la tension, de la fréquence,…) mais d’une faible précision, leurs réglages sont susceptibles de dérive dans le temps.

La technologie électronique analogique (transistor) plus récente a apporté la précision et la fidélité. Enfin dans les années 80, la technologie numérique a permis grâce à la puissance de traitement des microprocesseurs, de réaliser des unités de traitement de l’information qui peuvent :

  •  assurer globalement les diverses protections,
  •  remplacer le relayage (automatisme) de la cellule,
  •  fournir à l’exploitant la mesure des paramètres électriques.Ces unités à vocation étendue sont 
  •  flexibles (le choix des protections se fait par une simple programmation),
  • paramétrables (choix de réglages étendu),
  •  fiables (elles sont équipées d’autosurveillance ou chien de garde et d’auto-test),
  •  économiques (leur câblage et leur temps de mise en œuvre sont réduits).

Elles permettent en outre de réaliser, grâce à des algorithmes performants et à leurs communications numériques, des fonctions supplémentaires telles que la sélectivité logique. Profitant de cette capacité à communiquer, une véritable conduite de réseau (la télégestion) est maintenant réalisable.

Elles permettent en outre de réaliser, grâce à des algorithmes performants et à leurs communications
numériques, des fonctions supplémentaires telles que la sélectivité logique.

Profitant de cette capacité à communiquer, une véritable conduite de réseau (la télégestion) est maintenant réalisable.


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